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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 21:49
Dégustation de Noël à Epalinges... Vins Blancs!

C'est dimanche 11 décembre 2016, que Steffen nous a donné rendez-vous, à 12h30 précises, pour une dégustation de Noël toute particulière.

Au menu, 12 plats, quelques entrées, quelques plats, un plateau de fromages et 4 desserts.
Bref, du travail sur la planche... Pour accompagner tous ces mets, quelques bouteilles... d'anthologie... servies à l'aveugle!

 

Tout commence tranquillement, avec un Chasselas sur granites 2013 de Steve Bettschen. Le vin est très beau, tout d'abord sur des notes d'agrumes, légers de citron, puis floraux. C'est très agréable et pas too much!
En bouche, c'est frais, digeste, avec un joli gras et une belle longueur... il faudra un peu de temps pour trouver le cépage, car le vin n'est pas très variétal.


 

Nous passons à table, avec à la main, une superbe bulle. Le nez est superbe, révélant le zeste d'orange et quelques effluves légèrement oxydatives. C'est très noble, pâtiné et profond.
La bouche, quant à elle, n'est pas en reste.
C'est fumé, épicé et doté d'une bulle très énergique, mais fine.
La fin de bouche est crémeuse et vineuse.
Superbe.

Tout le monde est d'accord pour dire que c'est un grand champagne...
Il s'agit effectivement d'un Champagne Brut Grand Cru Egly-Ouriet 2002.

Avec cette belle bouteille, est servi un "Velouté de butternut aux arômes d'ici et d'ailleurs" (je reprends les termes de notre hôte!).


 



 


Ensuite, pour accompagner un "Bouillon de romaine glacé et Royale de Foie gras", deux vins aux antipodes l'un de l'autre.

Le premier, au nez frais, doté d'une belle finesse agrémenté de notes de noix fraiches.
La bouche est clairement sèche, très fine et révèle ces arômes de noix.
La longueur est belle, c'est élégant et très typé Savagnin... raté, ce n'est pas du tout ça.
C'est un Sauvignon/Sémillon, un Laville Haut-Brion 1996.

 


Le second, d'une couleur presque rosée, évoque la fraicheur, sur la pomme verte et le fruit mûr.
En bouche, on retrouve un côté tannique, dû très certainement à une macération longue des raisins. Des notes de vanille arrivent en fin de bouche. C'est frais et dévoile une acidité bien marquée.
Difficile de deviner, il s'agit d'une Muntada Blanc 2011 du Domaine Gauby.

 


Malheureusement, une bouteille qui ne se mariera pas forcement très bien avec le superbe plat proposé. Plein de fraicheur, ce bouillon glacé est exquis et les quenelles de royale de foie gras amènent juste ce qu'il faut de saveur et de douceur pour sublimer l'assiette.
 

 


Puis, nous enchainons avec un vin mûr, sur la tarte au citron meringuée, l'orange amère et des arômes exotiques. La bouche est fraiche, révélant les fruits mûrs. Je retrouve de nouveau la tarte au citron...
Très belle bouteille, qui nous amène clairement en Alsace, plus précisément chez Marcel Deiss. Il s'agit d'un Grand Cru Altenberg de Bergheim 2008.

 


Ce vin est servi pour accompagner une "St Jacques juste poélée accompagnée d'un condiment betterave et vadouvan". Le plat est sueprbe et le sucré de la betterave se marie extrêmement bien avec ce Grand Cru d'Alsace.

Ca continue très fort!

 

 



Le prochain plat est un "Bar de ligne, réduction de Safran et fregola sarda".
Plat qui se révèle sublime (et je pèse mes mots), tant la réduction de safran est expressive et se marie magnifiquement avec la fregola et le bar. Le jeu des textures est très intéressant.

Pour accompagner cette superbe assiette, deux vins.

Le premier est beurré, sur la noisette et le pralin. Je trouve cela très intéressant et expressif d'un beau terroir.
La bouche est pleine, fumée, sur des amers légèrement prononcés. La fin de bouche laisse un léger côté métallique en bouche, mais qui disparaitra à l'aération. Le temps dans le verre lui fait beaucoup de bien et dévoile une énorme bouteille.
Nous partons en Bourgogne, clairement, sur une belle appellation.

Il s'agit d'un Puligny-Montrachet Les Enseignères 1997 du Domaine J.F. Coche-Dury.

 



Le deuxième verre, plein de fraicheur (je lui trouve un côté menthol, voire menthe froissée), évoque la paraffine et... le tuyau d'arrosage chauffé par le soleil (je précise, ça n'a rien de péjoratif). C'est très intéressant.
En bouche, c'est très frais, sur les agrumes et un très joli gras. L'acidité n'est pas énorme, plutôt retenue, mais le vin en son ensemble est très très joli.

 

Il s'agit d'un Chateau Grillet 2010. Très beau!
 

 


Nous en avons fini avec les blancs... Il reste encore du travail, à peu près 7 rouges, et quelques raretés...
Suite au prochain épisode.

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